Pour la première fois, le Kunsthaus Interlaken réunit dans une exposition commune des œuvres du peintre Jürg Kreienbühl et celles de son épouse Suzanne Lopata et de leur fils Stéphane Belzère.
Célébrant les soixante années d’activité du peintre, le Palazzo delle Esposizioni de Rome accueille l’exposition "Sergio Ceccotti. Il romanzo della pittura 1958-2018" sous le commissariat de Cesare Biasini Selvaggi.
L’artiste suisse Jürg Kreienbühl (1932-2007) est arrivé en France après un apprentissage comme peintre en bâtiment à Bâle. C’est dans les bidonvilles de la banlieue parisienne qu’il s’installe et peint pendant une décennie les migrants, les gitans et les marginaux. Il a travaillé dans différents médiums (peinture, dessin, gravure, lithographie) pour décrire, dans une veine très réaliste, la vie dans les marges de la société, la pollution industrielle des bords de mer et les centrales électriques, les mondes perdus d’une fabrique de saints pour église ou le Museum National d’Histoire Naturelle.
"Post scriptum" est le titre de la nouvelle série de peintures de María Dávila qui traite de la nature représentationnelle des relations humaines, entre les individus et eux-mêmes, et les individus et les autres. A travers un dialogue avec le cinéma et le théâtre, les peintures soulignent la construction narrative à la base de toute relation, exprimée par une traduction en langage et une interprétation discursive de l’expérience vécue.
Sous couvert de la quête d’un père pour réussir l’éducation de sa fille adolescente, Pierre Lamalattie nous révèle dans "L'art des interstices" tout ce qu’il faut savoir sur l’art contemporain.
Pour la nouvelle édition du festival d’art contemporain FACBA17, María Dávila a été sélectionnée pour travailler sur un projet basé sur les collections de l’Université de Grenade. Après avoir choisi un album de photographies anonymes des années 1940-1960, elle a réalisé une série de dessins et de peintures qui explorent les relations entre la reproduction photographique et l’œuvre d’art, entre réalité et fiction.
Monique de Roux a été sélectionnée avec trois autres artistes espagnols pour commémorer le 400ième anniversaire de la mort de Cervantès en Chine. Chaque artiste a été invité à créer deux grandes gravures sur le thème du chevalier errant durant les deux mois de leur résidence au Xuyuan Center. Ce projet est organisé par l’Institut Cervantès de Pékin et le Musée de la Chalcographie nationale de Madrid.
Jean-Marie Oger est très heureux de représenter l'artiste espagnole María Dávila.
María Dávila travaille par série, chacune étant le résultat d’une rigoureuse recherche basée sur un matériau photographique ou cinématographique: archives familiales, images issues de films ou de documentaires. Par l’appropriation d’autres langages visuels, elle explore les limites du visible et les frontières entre réalité et fiction.
"Everybody is crazy, but me" célèbre le 5ème anniversaire de la Maison Particulière. Pour la première fois, les œuvres exposées proviennent d’une seule collection : celle des fondateurs du lieu.
Le verbe faire (+ .s) est devenu pour moi non seulement le titre de cette exposition mais également celui d’un projet à long terme. J’ai souhaité traiter de la technique et du geste sans lesquels rien ne peut se réaliser. Le geste qui permet d’élaborer la pensée d’un moment ou d’une vie. Le geste qui permet de s’accomplir même sans dire un mot.
Yves Sabourin, curator
Tables et festins montrent le plaisir du partage spirituel ou épicurien. Une rencontre étonnante et festive entre peintures anciennes et bande dessinée, née du désir de mettre en résonnance deux arts "raconteurs d’histoires".
Sergio Ceccotti est depuis plusieurs années une référence de la peinture figurative italienne. Issu de la "tradition métaphysique" du début du 20ème siècle, il est maintenant un "avant-garde" à l’aube du 21ème siècle. Dans les œuvres montrées dans cette exposition sous le commissariat de Massimo Scaringella, l’artiste exprime le besoin d’entrer, presque toujours furtivement, dans les "moments intimes" de notre réalité quotidienne.
Le Centre d’Art Contemporain de Málaga présente "Neighbours III" dans la collection permanente du musée. Sous le commissariat de Fernando Francés, l’exposition rassemble le travail d’artistes pour qui la ville de Málaga est un point de référence.
Jean-Marie Oger est très heureux de représenter l'artiste néerlandais Demiak.
Pseudonyme de Maarten Demmink (né en 1967), Demiak peint des paysages. Depuis ses premières œuvres jusqu’à ses séries les plus récentes, son travail oscille entre visions paradisiaques et post-apocalyptiques dans différents médiums : peintures, sculptures murales, mixed media et photographies mises en scène.
Sous le commissariat de l’artiste Chris Stevens, cette exposition, organisée par le Sainsbury Center, rassemble plus de cinquante œuvres d'art célébrant la vitalité de la peinture britannique, en regroupant les artistes les plus influents des soixante dernières années.
De "icône" à l’anglais "icon", de l’image sainte au signe visuel, de l’image sacrée et vénérée au symbole, le 14ème accrochage de la Maison Particulière interroge aussi bien les significations mentales que les figures emblématiques des icônes.
En 1981, Jürg Kreienbühl accepta l’invitation d’un ami peintre de visiter la Galerie de Zoologie du Jardin des Plantes. Il avait déjà exécuté un ensemble de peintures dans la Galerie d’Anatomie comparée une dizaine d’années plus tôt. C’était, depuis 1965, un lieu fermé au public à cause de son état de délabrement, au grand désespoir des chercheurs du Muséum.
Sous le commissariat de Cesare Biasini Selvaggi, le Casino del Principe des Musées de la Villa Torlonia consacre une exposition au peintre romain, Sergio Ceccotti, précurseur de la révolution dans la peinture italienne au cours des trente dernières années.
Pour sa seconde exposition à la galerie Pelayo47 à Madrid, Monique de Roux nous guide à travers ses dessins dans un monde sensible, dans lequel une atmosphère magique engendre une réalité incertaine.
Je n'ai pas eu de difficulté à m'intéresser aux femmes de mon temps. Ça s'est fait naturellement. Bien sûr, certaines m'ont paru un peu agaçantes. C'est inévitable. Mais dans l'ensemble, mon opinion est plutôt positive. Je suis ce qu'on pourrait appeler un machiste bienveillant.
Pierre Lamalattie
L'exposition est centrée sur la période des années 60/70 du peintre Jürg Kreienbühl (1932-2007) qui, après avoir quitté Bâle et sa Suisse natale, va "s'installer" dans les bidonvilles alors nombreux dans le quart nord-ouest de Paris (Argenteuil, Colombes, Bezons, Gennevilliers, Carrières-sur-Seine, Nanterre).
Sous le commissariat de Stella Bottai, LaStellina Arte Contemporanea présente "Capolinea 19", une exposition de Sergio Ceccotti, accompagnée de textes issus du roman "19" d’Edoardo Albinati. Le thème commun de cette exposition est l’itinéraire du tram historique 19 qui traverse Rome depuis le centre-ville jusqu’à la périphérie.
L’œuvre de Francine Van Hove allégorise le quotidien : l’instantané devient définitif et la signification de l’anecdotique monte d’un cran. Pour cela elle met en scène des jeunes femmes dans des intérieurs clos ; une "maison" si l’on veut, mais qui serait si close que la probabilité d’intrus y serait nulle. A l’abri, inconscientes ou insouciantes de leur propre beauté, elles se laissent aller à l’aimable paresse ou s’adonnent à des plaisirs immobiles : lire, prendre le thé, s’abîmer dans un reflet. Des moments arrachés à l’écoulement du temps, rappelé ici par quelque nature morte, là par l’interrogation sans fin d’un miroir.
Au côté d’œuvres de Francine Van Hove et de Christian Renonciat, la galerie Alain Blondel montre pour la première fois une sculpture en taille réelle en organdi d’Angélique qui représente un CRS.
Pierre a la quarantaine lasse et une circonspection grandissante face à la vacuité de son quotidien : sa femme Béné qui s’adonne au coaching, son boulot de consultant en passe de devenir collaborateur externe à Right-In-The-Middle-Consulting, les Pontgibaud qui viennent dîner trois fois par semaine, le brochet du réveillon, les vacances à Villefranche-de-Rouergue, bref un ennui profond.
"L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?"
Moesta et Errabunda (Triste et Vagabonde), Charles Baudelaire
C’est après avoir visité une exposition au Louvre consacrée aux cours impériales françaises et chinoises au XVIIIème siècle que j’ai débuté cette série.
J’ai été particulièrement frappé par les portraits de l’empereur Qianlong (et plus tard par ceux de son épouse l’Impératrice Xiao Xian) peints par le jésuite Giuseppe Castiglione. Ce sont des portraits de face, sans modelage ni clair-obscur puisque l’Empereur pensait qu’ils rendaient son visage sale, avec une attention portée aux détails et aux tissus typique de la peinture de la Renaissance. Il y avait également une impressionnante série de portraits de chevaux que l’Empereur avait reçus en cadeau.
Michael Bastow
Le Frac Franche-Comté propose de découvrir une sélection de peintures figuratives issues de ses collections, interrogeant la richesse et la permanence de ce médium.
Les références furent nombreuses, les mots se bousculèrent, les œuvres se révélèrent souvent troublantes, Rouge déchaina les passions. Et pourquoi s’attendre à autre chose ? Rien n’est anodin lorsque l’on évoque le rouge.
L’exposition "Sacré blanc ! Hommage à Thomas Gleb (1912-1991)" invite une cinquantaine d’artistes contemporains sur le thème du blanc et du sacré, dont les créations seront mises en regard de l’œuvre de Thomas Gleb.
Le BP Portrait Award est un prestigieux prix récompensant le meilleur du portrait contemporain en peinture à travers le monde dans une variété de styles et d’approches. L’édition 2012 présente cinquante-cinq œuvres sélectionnées dont "AKA Irish Frank" de Ray Richardson.
Au cours d’un trajet en voiture avec sa mère malade, Pierre, un artiste râleur, a un déclic. Ce jour-là, il décide d’entreprendre enfin quelque chose de sérieux : peindre un cycle de 121 portraits de femmes et d'hommes de son temps, chacun représenté par une sorte de CV ; un "tombeau", au sens où l'entendent les musiciens, c'est-à-dire un hommage solennel à des personnes vivantes ou disparues.
Pour célébrer le 60ème anniversaire du peintre, une exposition rétrospective intitulée "The Price of Freedom" est organisée à la Maison Centrale des Artistes, accompagnée de la publivation d’un ouvrage deux volumes sur le travail son travail : objets architecturaux, peintures, récits.
Cette exposition couvre la production de Francine Van Hove des années 2009-2011. Comme toutes les précédentes, elle compte plusieurs tableaux de dormeuses. Les autres personnages qui sont réveillés donnent l’impression de vouloir prolonger le bien-être qu’elles ont connu pendant leur "plein sommeil". Elles s’attardent dans leur lit avec un livre ou se laissent fasciner par le petit écran en buvant leur café ou leur thé du matin. Elles ne sont manifestement pas pressées de s’habiller pour sortir et affronter le monde extérieur. Chacune vit seule ce moment privilégié et psychologiquement hors du temps. Tout est encore simple et intime.
Peintre Française, Monique de Roux a longtemps vécu au Panama dont le souvenir imprègne encore ses œuvres. La luxuriance de ces paysages baignés de lumière forme la toile de fond équatoriale de ses visions atemporelles d’un étrange eldorado.
Sous le commissariat de Marc Donnadieu, l’exposition "Doublures" présente une sélection de dessins, sculptures, photographies ou vidéos utilisant du coton ou du tissu, issus de la collection du FRAC Haute-Normandie.
Le Musée d’Évreux et le Fonds Régional d’Art Contemporain de Haute-Normandie s’associent pour présenter à l’Ancien Évêché une exposition intitulée "Memento Mori (jusqu’à que la mort nous rassemble…)". Sur le modèle du cabinet de curiosités, celle-ci rassemblera, autour des thèmes du deuil et de la mort, des oeuvres appartenant au Musée, au Frac et à des collections privées.
Peintre anglais né en 1964, Ray Richardson présente ses œuvres récentes à la galerie Alain Blondel pour la première fois depuis six ans. Le titre de cette exposition, “Music for pleasure”, est une référence ironique à quelques albums musicaux de style "easy listening" des années 1970. Façon de rappeler que la peinture est un plaisir visuel qui vaut aussi par les réactions, les émotions et la réflexion qu’elle doit susciter.
"Icônes et autres re-créations" exprime la fascination de Michael Bastow pour le corps des femmes ; ces femmes qu’il couche au pastel doux sur des papiers à la forme, chauds et froissés. Comme des draps après l’étreinte.
Première rétrospective en France, sous le commissariat d'Héléna Bastais, de l'artiste bâlois Jürg Kreienbühl installé en banlieue parisienne : une soixantaine d'œuvres racontent les banlieues et les bidonvilles, les bords de mer industriels et les centrales nucléaires, les trésors à l'abandon du Museum d'Histoire naturelle et la vie des immigrés et marginaux que le peintre a côtoyés.