María Dávila

Née en 1990 (Espagne), elle vit et travaille à Grenade.

 

María Dávila Guerra explore les frontières entre réalité et fiction en s’appropriant d’autres langages visuels. Basée sur un matériau photographique ou cinématographique, chaque série résulte d’une méticuleuse recherche de "la forme précise, du moment juste, de la scène parfaite", indépendamment de l’intrigue et de son interprétation. Sa peinture est exécutée en opérant une soustraction de matière, bannissant toute hésitation ou repentir : une première couche de blanc, puis quelques couches noires ou légèrement colorées que le peintre frotte rapidement au chiffon pour révéler personnages, ombres et lumières.

 

La série "Dramatis personae" a pour sujet le fait de regarder et d’être regardé dans la construction de l’identité, à travers une forme de cinéma privilégiant une (dé)construction narrative, comme les films surréalistes ou la Nouvelle vague. "Post scriptum" s’intéresse à la nature représentationnelle des relations humaines ; basées sur un dialogue avec le cinéma et le théâtre, les peintures soulignent la construction narrative au cœur de chaque interaction entre individus. La série de dessins "Anónimo" s’appuie sur deux différentes sources photographiques : un album de photographies d’une famille grenadine des années 1940-1960 et les archives photographiques de l’Université de Grenade. Par la mise en relation de ces documents hors de leur contexte d’origine, María Dávila mène une réflexion sur la prétendue objectivité de l’image photographique.

 

Son travail offre une réflexion sur la peinture et le statut des images, un questionnement sur le visible et le caché. Il nous renvoie sans cesse à l’œuvre d’art comme espace de l’ineffable et à notre condition de spectateur, frustré dans nos désirs et nos attentes par le silence de la peinture. Mais il se veut aussi révélation, écran de projection de nos fantasmes, invitation à tester l’illusion.

 

Titulaire d'un doctorat en histoire et arts obtenu à l’Université de Grenade, elle a reçu plusieurs prix dont le MálagaCrea. Son œuvre figure dans des collections publiques et privées : CAC Málaga, collection Luciano Benetton…

          

Born in 1990 (Spain), she lives and works in Granada.

 

María Dávila Guerra explores the boundaries between fiction and reality by the appropriation of other visual languages. Based on a photographic or cinematographic material, each series results of a meticulous research of “the precise form, the right moment, the perfect scene” regardless of the plot and its interpretation. Her painting is executed by subtraction of material, excluding any hesitation or pentimento: a first white primer paint, then some black or colored layers that she rubs quickly to reveal characters, shadows and lights.

 

Her series "Dramatis personae" is about the act of looking and being looked at in the construction of identity, from cinematographic forms based on narrative (de)construction such as Surrealist or Nouvelle Vague films. "Post scriptum" deals with the representational nature of human relationships; through a dialogue with cinema and theater, the paintings highlight the narrative construction at the heart of personal interactions. The series of drawings "Anónimo" is based on two different photographic sources: a family album from the 40s-60s and the photographic archives from the University of Granada. Through the connection between these documents out of their original context, María Dávila seeks to question the so-called objectivity of the photographic picture.

 

Her work offers a reflection on the painting and the status of pictures, on the visible and the hidden. It refers continuously to the artwork as area of the ineffable and to our condition of viewer, frustrated in our desires and expectations by the silence of painting. But it also claims to be revelation, projection screen for our fantasies, invitation to test illusion.

 

Graduated with a PhD in History and Arts at the University of Granada, she has been the recipient of several prizes, such as the MálagaCrea. Her work is part of public and private collections: CAC Málaga, Luciano Benetton Collection…

Selected Press

Camera Mikaël Faujour

Ses "images d’images" dépassent leur sujet ou l’affirmation de leur statut de copie, parce que leur pictorialité en épaissit l’étrangeté, donne à s’émouvoir, à (se) penser, à se souvenir – à faire l’expérience de l’être.

Plataforma de Arte Contemporáneo María Regina Pérez Castillo

(...) cada una de sus piezas son como un pequeño aguijón que viaja directo a nuestro subconsciente, generando en el espectador una pequeña herida de origen incierto.

Point contemporain Entretien

Pour moi, faire de la peinture c’est revenir au corps, retrouver ce qui a fait partie intégrante de la construction des images, renouer avec leur dimension artisanale.

RFI español El invitado de RFI por Jordi Batallé

María Dávila demuestra en París el poder de la imagen

El Español Peio H. Riaño

"El Guernica": los pintores del futuro hablan del cuadro del pasado

ABC Javier Díaz-Guardiola

Marina Núñez pone el foco en los artistas del futuro

Sur Antonio Javier López

Málaga, epicentro del arte joven andaluz

Europa press

María Dávila (…) muestra interés por "la temporalidad o las fronteras entre realidad y ficción pariendo de la suspensión del sentido mediante la borrosidad o la dialéctica entre visibilidad y ocultamiento".

Sur Juan Francisco Rueda

María Dávila construye una alegoría sobre el espectador, sobre sus expectativas y sus posibles frustraciones ante la obra de arte

La Opinión de Málaga

Dávila indaga en nuestra relación con lo real

Europa press

Dávila chequea las representaciones que dominan las relaciones con lo real: espéculo y espectáculo, donde se proyecta una supuesta identidad en el seno del desdoblamiento dado entre el mirar y el ser mirado.

Fresc-Arte

Sin duda, María Dávila, es una de las grandes promesas del actual flujo de artistas contemporáneos Malagueños

Málaga Hoy

María Dávila cuestiona los límites de la imagen en Bellas Artes con "Anagnórisis"

Sur Antonio Javier López

María Dávila juega con los procesos de percepción en una sugerente muestra individual en la Facultad de Bellas Artes