Maarten Demmink

Né en 1967 (Pays-Bas), il vit et travaille à La Haye.


Diplômé de l’Académie Royale des Beaux-Arts de La Haye, Maarten Demmink revisite le genre de la peinture de paysage à la lumière de ses préoccupations environnementales en utilisant différents médiums :  peintures, sculptures murales, mixed media et photographies mises en scène.


À travers le motif du paysage façonné par l’activité humaine, il cherche à consigner l’instabilité et l’invisible, le temps et l’histoire, les traces laissées par la nature et les cataclysmes. La marée noire dans le Golfe du Mexique en 2010 lui inspire une série de photographies intitulée “The Deepwater horizon”. Peintures à l’aspect de photographies vintages usagées, "The Big Blow" recense diverses catastrophes naturelles majeures à travers les siècles. Inspirée par le Sud profond, "Memoirs of Loss" a pour sujet des habitations dévastées, comme un écho à une série de petites sculptures réalisées dans des matériaux modestes : images de villas ou cabanons anonymes, en souvenir de ce que l’homme construit et pleure quand la nature détruit. Depuis le milieu des années 2010, il intègre dans ses séries de paysages d’autres thématiques, comme des considérations géopolitiques ("Escapism") ou la mémoire des lieux ("The Book of Sand", "Ask the Dust") tout en poursuivant ses recherches picturales en combinant des éléments presque abstraits ou matiéristes ("Earth", "Labyrinths of Clay", "Urban Tissue"). 


Evitant tout sensationnalisme, il préfère utiliser de petits formats, plus intimes et introspectifs. Ses puissantes "vedute" proposent une réflexion sur la nature et notre futur.

 

          

Born in 1967 (Netherlands), he lives and works in The Hague.

 

Graduated from the Royal Academy of Art in The Hague, Maarten Demmink revisits the genre of landscape painting in the light of his contemporary concerns about environmentalism by the use of different mediums: paintings, mural wood sculptures, mixed media and staged photographs. 


Through the motif of landscape shaped by human activity, he seeks to record the instability and the invisible, the time and the history, the traces left by nature and the cataclysms. The oil spill in the Gulf of Mexico in 2010 has inspired him docufiction photographs called “The Deepwater horizon”.  Paintings looking like damaged vintage photographs, “The Big Blow" lists some major natural disasters through the ages. Inspired by the Deep South, "Memoirs of Loss" is focused on ravaged houses, like an echo to a series of small sculptures made in modest materials: pictures of anonymous villas or cabins, evocations of what man builds and weeps over when nature destroys. Since the mid-2010s, he develops other themes into his series of landscapes, such as geopolitical considerations ("Escapism") or the memory of places ("The Book of Sand", "Ask the Dust") while pursuing his pictorial research by combining almost abstract or matierist elements ("Earth", "Labyrinths of Clay", "Urban Tissue"). 


Without sensationalism, he prefers to use small formats, more intimate and favorable to introspection. His powerful "vedute" offer a fascinating reflection on nature and our future.

Selected Press

Focus

Exécutées entre 2013 et 2016, ces peintures de petit format décrivent des habitations touchées par des catastrophes naturelles : ouragans, inondations, tempêtes de poussière, ruptures de barrage…

Camera Mikaël Faujour

"Une peinture est considérée comme subjective et une photo comme objective : je voulais renverser cela", explique l’artiste.

Artension Mikaël Faujour

Symptomatique d'une conscience écologique très actuelle, Demiak restitue aussi sa profondeur historique à la question et à celle, donc, de la mémoire des désastres. Au total, une œuvre intriguante disant la vanité humaine.

Le Littéraire Jean-Paul Gavard-Perret

L’avenir est dans les œufs : entretien avec l’artiste néerlandais Demiak.

Boum!Bang! Jean-Paul Gavard-Perret

À côté de la recherche d’une quelconque boîte noire susceptible de révéler les paramètres des catastrophes, Demiak tente de dégager le caractère flagrant du désastre. Il a aussi la puissance de métamorphoser les paysages cadavres en une vision "avènementielle" empreinte de sobriété fortement poétique.

Temporary Art Review Regan Golden-McNerney

Trouble the Water at Legion Arts.

It is happening again: five years after the Cedar River inundated downtown Cedar Rapids, this small Midwestern city is bracing for another deluge.

Houston Press Meredith Deliso

Re-creating Natural Disasters, Archive Style.

Nothing here is overblown or overwhelms you. Like the wooden houses, everything is on an intimate, knowable scale. There's never the same perspective, either. The works range from street-level close-ups to aerial views, further adding to this archival feel, as if a different person made each document.

De T Droomwereld

De vele bouwsels die terugkomen in het werk van Demiak (1967) staan symbol voor onze behoefte aan veiligheid.

Dutch invasion Olivia Flores Alvarez

At first glance, Deepwater Horizon 1 by Demiak seems to be an idyllic scene: a small cabin set over water. But look a little closer — that’s blood in the water.